Tournoisis
« À partir de 1506, Louis XII permet aux relais de poste d'accueillir des voyageurs. À Tournoisis, on en comptait trois : Saint-Laurent, Sainte-Barbe et Saint-Jacques, qui s'étaient installés au bord de la route reliant Orléans à Saint-Malo.
Avant d'abriter l'entreprise de battage des familles Joseph, puis Pointereau, de 1860 à 1958, l'auberge Saint-Jacques a été dirigée par la famille Doublier, qui possédait également le relais Sainte-Barbe, depuis le début des années 1700.
L'auberge Saint-Jacques — c'est sous cette appellation qu'on la retrouve dans les actes officiels —, était, à l'époque, dotée d'une écurie de huit chevaux permettant de remplacer deux attelages de diligence venant ou allant à Orléans.
Étienne Doublier, père de Louis Hippolyte, né en 1757 à Tournoisis, également maître de poste, devient maire de Tournoisis, en 1792, et lieutenant de la garde nationale en 1803. » (La République du Centre, 23 novembre 2013)
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