L'église
Sous l’Ancien Régime, le bourg et l’église dépendaient de l’abbaye Saint-Père de Chartres. Elle y possédait avant les guerres de Religion un prieuré-cure qui fut détruit dans la deuxième moitié du XVIe siècle. Jusqu'en 1697, Villamblain, qui dépendait de la justice de Châteaudun en première instance, était rattaché au diocèse de Chartres. Après cette date, et jusqu'en 1790, la paroisse dépendit du diocèse de Blois. Puis elle passa sous la coupe du diocèse d’Orléans, et fut donc rattachée au Loiret en 1801, avec Villeneuve-sur-Conie et Tournoisis.
Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Père de Chartres / publié par Guérard. Tome I.
Almanach ecclésiastique de France. 1810.
Histoire du diocèse d'Orléans depuis son origine jusqu'à nos jours,
par M. l'Abbé Eugène Duchateau, Orléans : Herluison, 1888.
L’ancienne église datait du XIe ou XIIe siècle. Trop vétuste, elle fut démolie. La nouvelle église date de 1900. Elle est bien ordonnée. Les vitraux modernes on été offerts par la famille Denys Cochin, qui possédait plusieurs fermes.
Un vitrail porte l’inscription suivante : « A l’occasion du passage de saint Germain à Orléans, une mère éplorée se jeta aux pieds du saint pour demander la grâce d’une enfant qu’elle venait de perdre. Saint Germain se mit en prière et l’enfant ressuscita. » De ce fait, on venait en pèlerinage à Villamblain pour la prompte guérison des enfants malades.
• Le 14 février 1904, lors d'une session ordinaire, sous la présidence de Victor Lubin, maire de Villamblain, le Conseil Municipal, considérant que la mise en adjudication des travaux de peinture n'a donné aucun résultat et que leur montant estimatif s'élève à 402,60 francs, est d'avis qu'il y a lieu de donner à l'amiable l'exécution de ce travail, et prie M. le Préfet de vouloir bien autoriser M. le Maire à faire exécuter les travaux de peinture par un ouvrier compétent, et à en payer le montant sur la simple présentation d'un mémoire. »
• Le 3 juin 1904, lors de sa session ordinaire, sous la présidence de Georges Terrier, maire de Villamblain, le Conseil Municipal étudie le cas des travaux de terrasse et maçonnerie, confiés à Mme Veuve Couturier Moulinet. D'une part, Ceux-ci n'ont pas été effectués dans les délais fiés, et, de ce fait, le travail d'autres entrepreneurs s'en est trouvé retardé. D'autre part, l'architecte a constaté plusieurs malfaçons, ont certaine concernent la solidité de l'édifice. Or, Mme Couturier n'a pas tenu compte des nombreuses lettres que lui a adressées l'architecte, et pas plus n'a-t-elle pris en considération la signification par huissier de ces manquements au cahier des charges et à la qualité requise, que le Maire lui fit parvenir le 23 mai 1902. En conséquence, le Conseil « estime qu'il y a lieu d'appliquer une sanction pénale à Mme Couturier » et « émet l'avis que le décompte des travaux du premier lot arrêté par l'architecte à la somme de 33.445,25 francs soit réduit à la somme de 32.000 francs. »
• Le 24 juillet 1904, lors d'une session extraordinaire du Conseil Municipal, Georges Terrier, maire de Villamblain, communique au Conseil le décompte des travaux de reconstruction de l'église, et lui demande e délibérer sur les moyens d'effectuer le règlement des comptes, la somme disponible n'étant pas suffisante ». En effet, le décompte établi par l'architecte s'élève à 61.239,34 francs, alors que le montant du devis était de 60.000 francs. De plus, la subvention de 2.000 francs, demandée au département, n'a été que de 500 francs. Il manque donc à la commune 2.625,34 francs pour pouvoir régler la somme due aux entrepreneurs — soit 18.096,94 francs.
Au regard des diverses possibilités envisagées pour couvrir une partie de cette somme (produit d'une souscription, prélèvement sur la somme affectée aux bâtiments communaux), la commune se propose de combler le déficit restant de 1.800 francs en contractant un emprunt à 4 % l'an, de gré à gré, avec un particulier. L'autorisation d'effectuer cet emprunt, remboursable en quatre ans, par annuités prises sur les ressources ordinaires de la commune et inscrites sur les budgets de 1905, 1906, 1907 et 1908, sera demandée à M. le Préfet.
• En août 1904, lors d'une session extraordinaire du Conseil Municipal, Georges Terrier, maire de Villamblain, donne lecture d'une lettre du Préfet, en date du 1er août, qui demande au Conseil de voter une imposition extraordinaire pour se procurer la somme de 1.800 francs nécessaire au règlement des comptes de l'église. Après délibération, le Conseil met en évidence que la commune est grevée d'impositions extraordinaires et que la valeur du centime communal est de 74,13 francs pour l'année courante. La seule solution étant l'emprunt à un particulier, tel qu'il a été envisagé, il demande que la commune soit autorisée à le contracter.
• Le 10 août 1904, un arrêté préfectoral autorise cet emprunt, lequel est contracté auprès de M. Painchault, propriétaire à Villamblain, au taux net de 4%, les frais de timbre et de taxe sur le revenu revenant donc à la commune.
• La loi Briand sur la séparation des Eglises et de l'Etat, en date du 9 décembre 1905, assure la liberté du culte, mais marque l'abolition du Concordat de 1801. Toute subvention sera retirée aux ministres du culte, les biens ecclésiastiques seront transférés à des associations cultuelles. Le pape Pie X condamne cette loi, dont l'application ne se fera pas sans heurts. Les esprits ne s'apaiseront que sous Clémenceau. Désormais, le régime du culte est libre. Le clergé garde à sa disposition les édifices religieux, sans titre juridique. L'article 5 de la loi du 2 janvier 1907 prévoit, en effet, que la jouissance gratuite des édifices communaux et des meubles les garnissant pourra être attribuée au moyen d'un acte administratif par les maires aux ministres du culte désignés dans les déclarations de réunions cultuelles.
• Le 2 février 1907, l'abbé Aristide Prud'homme, curé de Villamblain, écrit au maire en ces termes : « J'ai l'honneur de réclamer près de vous, conformément à la loi du 2 janvier 1907, la mise en jouissance gratuite de l'église de Villamblain et de tous les objets la garnissant, sous réserve des obligations énoncées par l'article XIII de la loi du 9 décembre 1905.
Dans cette église, je veux continuer l'exercice public du culte catholique, sous l'autorité de Monseigneur l'Evêque d'Orléans, tel qu'il s'y pratiquait précédemment, soit les fêtes, soit les jours non fériés.»
L'abbé joint à ce courrier un procès-verbal de « concession jouissance » lui accordant la jouissance gratuite de l'église pour dix-huit ans et qu'il demande au maire de signer pour approbation.
• Le 1er mai 1911, l'abbé Prud'homme adresse à ses paroissiens de Villamblain un courrier leur indiquant son « vif désir de suivre l'exemple donné par un grand nombre de paroisses du Loiret et d'unir les bonnes volontés des hommes de cette paroisse » et leur demandant s'ils veulent faire partie du Groupement paroissial de Villamblain, « une Association d'hommes sympatiques à la Religion».
25 mai 1911
Villamblain est en fête, en l'honneur de la statue de Jeanne d'Arc (par Desvergnes) qu'acquiert l'église, mais aussi pour inaugurer le Groupement Paroissial des Hommes de Villamblain. « Des mâts où flottaient gaiement des oriflammes se dressaient à toute les entrées du pays. Les maisons étaient ornées de fleurs et de guirlandes, la place publique décorée superbement ; l'église était pleine d'écussons, d'oriflammes, de drapeaux, de tentures et de fleurs. Bien plus, un arc de triomphe monumental avait été élevé sur la grande route avec cette inscription : “ A nos invités, remerciements ”. » (Le Patriote orléanais, 28 mai 1911.)
Une messe de communion est d'abord dite par l'abbé Dolléans, chanoine de Chartres. Puis, lors de la grand messe chantée, dite « Des Joyeux Moissonneurs », l'abbé Pruvot, professeur à Sainte-Croix d'Orléans, fait un panégyrique de la B. Jeanne d'Arc, dont un étendard est ensuite béni. L'après-midi, le baron Denys Cochin accueille solennellement sous l'arc de triomphe Monseigneur Touchet, évêque d'Orléans, qui, ensuite, dans l'église, donne la Confirmation aux jeunes de Villamblain, Tournoisis et La Chapelle-Onzerain, puis bénit la nouvelle statue de Jeanne d'Arc. Suit une séance de gymnastique donnée, sur la place du village, par les Gais Semeurs d'Ozoir-le-Breuil, Villampuy, Membrolles et Saint-Cloud-en-Dunois, aux accents des tambours et clairons de Saint-Pérvy-la-Colombe et de Patay.
Enfin, un banquet du Groupement Paroissial, réunissant 200 personnes, se tient dans la grange de M. Debrée, maire de Villamblain, avant qu'une retraite au flambeau et un feu d'artifice viennent clore les festivités.
• Le 12 juillet 1925, la paroisse célèbre le trentième anniversaire de l'arrivée de l'abbé Prud'homme. Don lui est fait d'une statue de saint Michel, qui est placée à l'entrée du sanctuaire, parallèlement à celle de Jeanne d'Arc. Lors de la célébration dans l'église sont présents de nombreux membres des diverses sociétés qu'il a fondées à Villamblain (Syndicat agricole, Caisse rurale, Mutuelle contre les accidents agricoles). Autre fondation du curé, la clique de Villamblain prodigue, « tout le jour, ses retentissantes et entraînantes sonneries ». Le soir, une cérémonie réunit, autour de M. le doyen de Patay et de Monseigneur le vicaire général, archidiacre, les curés des paroisses voisines du Loiret et du Loir-et-Cher.
• En mai et juin 1930, une mission de trois semaines est assurée dans la paroisse de Villamblain par un moine capucin, le père Maxime. Orateur « plein de vie, de gaieté, de bonhomie, le père » charme « tout son monde, par son allant, sa verve, son accent de conviction, son éloquence enflammée », écrit l'abbé Prud'homme. Chaque vendredi est marqué par une fête : « celle de la Sainte Vierge, patronne de la mission », dont le luxueux décor est conservé jusqu'à la fin de la mission ; « celle de l'Eucharistie, avec sa note caractéristique de préparation » ; « celle de la Croix, qui amena une foule telle, qu'il fallut remplir de bancs supplémentaires le chœur et, même, le passage de la nef pour y asseoir 125 hommes ». La mission est une réussite, l'effort apostolique du père Maxime ne sera pas stérile, conclut l'abbé.
• Le 8 septembre 1930, Monseigneur Jules-Marie-Victor Courcoux (1870-1951), évêque d'Orléans*, bénit la nouvelle cloche dont est dotée l'église de Villamblain, en présence de l'abbé Prud'homme et du Maire, Camille Lavaine. Fabriquée dans la fonderie de Louis Bollée, à Saint-Jean de Braye, non loin de Saint Loup**, elle pèse 258 kg et est ornée des sept croix pour les Onctions, du Christ et de la Vierge, ainsi que des armes du pape Pie XI et de Monseigneur Courcoux.
* Curé de la paroisse de Saint-Eustache à Paris, il est sacré évêque d’Orléans le 18 janvier 1927 en la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, par monseigneur Dubois, archevêque de Paris. Il succède à Stanislas Arthur Xavier Touchet.
** Fonderie créée en 1838 par Jean-Baptiste Amédée Bollée, fondeur ambulant.
Elle est nommée « Gilberte, Denise, Marie ». Son parrain est M. Denys Cochin, sa marraine, Gilberte Chavigny. La bénédiction est accompagnée d'un office solennel, auquel participe une délégation de la chorale Sainte-Jeanne-d'Arc, de la paroisse Saint-Médard de Paris. Cette grand'messe est suivie d'un repas présidé par l'évêque, qu'entourent de nombreuses personnalités, dont la baronne Denys Cochin et sa fille, la comtesse de Bourmont-Cochin, M. Denys Cochin et sa mère, Mme Jacques Cochin-Firmin-Didot.
Cette cloche est la deuxième de l'église. La première, fondue dans la même entreprise orléanaise et nommée « Marie Germaine », fut bénie en 1851 par le curé Chaudier.
• Le 21 juillet 1935, Villamblain fête le quarantième anniversaire de l'arrivée de l'abbé Prud'homme Une messe jubilaire est célébrée en présence de Monseigneur Courcoux, évêque d'Orléans. Y assistent, dans le chœur, le Maire Fernand Pellé, le Conseil Municipal, la baronne Denys Cochin et Mme Jacques Cochin. Les chants sont exécutés par la chorale du patronage des jeunes filles de Saint-Médard de Paris, dirigée par la comtesse de Bourmont-Cochin.
Des « trois vitraux qui tamisent la lumière au-dessus de l'autel » et représentent la vie de saint Germain, l'un a été offert au début du siècle par le baron Denys Cochin ; les deux autres, également financés par la famille Cochin, sont inaugurés ce jour même et bénis par Monseigneur Courcoux. Par ailleurs, grâce à une souscription paroissiale, un grand Christ est offert au curé, que Monseigneur bénit et qui contribuera à l'ornementation de la nouvelle église.
Enfin, l'évêque se rend en procession à la salle paroissiale que, suite à la générosité de la famille Cochin, le curé vient de faire élever au milieu du bourg, suivant les directives de l'architecte Esnault — elle portera le nom de « salle Saint-Denis », « en souvenir de celui qui fut l'illustre académicien, député de Paris et ministre des poudres et salpêtre pendant la guerre, M. le baron Denys Cochin, et aussi par affection pour notre cher parrain de la cloche, le jeune Denys Cochin ». La bénédiction de la salle achevée, s'y tient un banquet auquel participent 150 convives, dont toutes les personnalités présentes. Le repas est suivi, dans cette même salle, d'une conférence organisée par la section diocésaine de la Fédération catholique et de son président, le bâtonnier Joseph Séjourné, sous la présidence de l'évêque. Puis toute l'assistance se rend à l'église pour le salut d'Action de grâces.
Enfin, cette journée jubilaire s'achève avec une représentation théâtrale dans la salle Saint-Denis. Les artistes des « Tournées Classiques », de Paris, y jouent, sous la direction de Fernand Painvin, la Cigale chez les Fourmis, comédie en un acte d’Eugène Labiche et Ernest Legouvé, ainsi que Jean-Marie, drame en un acte d'André Theuriet.
• Le 15 mars 1948 se déroule en l'église de Villamblain l'enterrement de l'abbé Aristide Prud'homme, curé de la paroisse et chanoine honoraire, décédé à l'âge de quatre-vingt-un ans. Il est inhumé à Saint Martin d'Abbat, près de Chateauneuf-sur-Loire.
• En septembre 1952, Villamblain célèbre le cinquantenaire de son église. La fête est présidée par Monseigneur Huet, vicaire général, archidiacre d'Orléans et de Pithiviers. La messe solennelle se déroule dans l'église décorée de croix de moisson.
Cette célébration prend place pendant une mission que dirige le révérend père Malo, supérieur des montfortains, et qui s'achèvera le 28 septembre, à Ollainville, avec la transplantation de la croix restaurée par les soins de la famille Claveau-Grandvillain.
Quelques curés de Villamblain
Registre paroissial 1720-1733
• 1411
Paroisse de Villamblain sous l'abbé de Saint-Mesmin.
• Dans ses Mémoires (1723 ?),
l'abbé Boisganier fait l'éloge de confrères antijansénistes :
— du sr de la Vieille, normand, ancien curé de la Chapelle-Vicomtesse, d'Ozouër-le-Doyen, de Villamblain et, en 1723, de Saint-Laurent-des-Bois.
— du sr Luquet, vendômois d'origine, d'abord curé à Morée, puis aud. Saint-Laurent-des-Bois et aujourd'hui (1723) à Villamblain.
De ce dernier, il écrit « Le sr Luquet, aujourd'hui curé à Villamblain, se mêle de médecine, et on le dit avoir de belles connoissances des maladies et de leurs remèdes. Je ne crois pas, au reste, qu'il réussisse partout : la médecine est devenue un art bien douteux, et les plus habiles en ce genre font souvent de grandes fautes. Je ne puis blâmer sa charité et son zèle, mais je dis que, de cette charité et de ce zèle, il peut arriver des inconvéniens fâcheux et des pertes irréparables. »
[Source : Bulletin de la Société Dunoise, tome 13, 1913-1915.]
Bulletin de la Société dunoise : archéologie, histoire, sciences et arts, 1er janvier 1913.
• 4 mai 1733 : prise de possession de la cure par Lamber. Le curé est toujours Luquet
• 30 novembre 1733 : bénédiction de la croix du cimetière par le curé Luquet
• 1786 : messire Jean Marie Jacques Cyriaque de Villiers
« Devilliers (Jean-Marie-Jacques-Cyriaque), né à Beaugency, le 7 août 1737, embrassa l'état ecclésiastique. À l'époque de la Révolution, il se retira dans un petit bien qu'il avait acquis dans la paroisse de V., dont il avait été curé. Il quitta cette retraite au bout de quatre ans, à la sollicitation des habitants d'Ouzouer-le-Marché, qui le demandèrent pour leur pasteur. Il est l'inventeur de la charrue bicorne, pour laquelle la société d'agriculture d'Orléans lui décerna un prix. Il publia en outre un ouvrage ayant pour titre : Instructions sur les mesures déduites de la grandeur de la terre et sur les calculs relatifs à leur division décimale. » (Sous la direction de M. Badin et de M. Quantin, Géographie départementale classique et administrative de la France..., vol. 13, Département du Loiret, Paris, J.-J. Dubochet, Le Chevalier et Cie, 1848.)
« Le directoire du district de Baugency, département du Loiret, informe la Convention que le citoyen Devilliers, ci-devant curé de Villamblain, et maintenant agriculteur, fait don à la patrie, pour les frais de la guerre, de la moitié de sa pension, les impositions acquittées, et qu'à la fin de la guerre, s'il existe encore, il destine cette même moitié à être partagée également entre la municipalité de Beaugency, dont il est originaire, et celle de Villamblain, où il a son domicile depuis 12 ans, pour être appliquée au soulagement de ceux de ses frères qui auront été blessés en défendant la patrie. » ( Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des Chambres françaises, imprimé par ordre du Corps législatif. 1e série, 1787-1799, SÉANCE DU 3 MESSIDOR AN II / 21 JUIN 1794)
• 1er décembre 1842 : arrivée de l'abbé Jacques Chaudier
Mort en 1875, à 64 ans.
• 1875-1886 : abbé Louis-Guillaume Vassal
« Son zèle pour la sainte liturgie était devenu proverbial, on en souriait respectueusement, mais on ne pouvait s'empâeher d'admirer cette pieuse passion évidemment inspirée par une foi profonde. M. le curé de Courcy était non seulement un formaliste aimable, un prêtre irréprochable, un liturgiste exact, il était studieux et érudit et mérita qu'on lui confiât la révision des rapports de conférence. Il remplissait ainsi par de graves études théologiques les loisirs que lui laissait son ministère. Commencée au vicariat de Chàteaurenard en 1872, sa carrière sacerdotale continuée à la cure de Villamblain de 1875 à 1886, se termine à Courcy. Il desservait le hameau de Gallerand, se faisant humblement le vicaire très dévoué de M. le Curé de Chilleurs. Il meurt inopinément à 49 ans, isolé, pauvre et dans un dénuement parfaitement évangélique. » (Annales religieuses et littéraires de la ville et du diocèse d'Orléans, v.35, 1895).
• 21 juillet 1895 : installation de l'abbé Georges Prudhomme
Originaire de Saint-Martin-d'Abbat, il fut vicaire de Châteauneuf-sur-Loire. Curé de Villamblain, puis de Tournoisis, de 1936 à 1957.
• dimanche 12 juillet 1925 : célébration du 30e anniversaire de l'installation de l'abbé Prudhomme…
Lui fut offerte une statue de saint Michel, placée à l'entrée du sanctuaire, parallèlement à celle de Jeanne d'Arc. Chœur et bas-côtés étaient occupés par les hommes des sociétés qu'il avait créés — Syndicat agricole, Caisse rurale, Mutuelle contre les accidents agricoles. Des chants furent interprétés par des jeunes filles de la paroisse. A l'actif de ses créations, aussi : la clique de V.illamblain?
• 1935 : célébration du 40e anniversaire de l'installation de l'abbé Prudhomme…
Journal du Loiret, 24 juillet 1935
1er février 1949…
Si quelqu'un peut identifier les prêtres et les personnes… Merci d'avance !
Coll. A. P.-R.
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Commentaires
Il me semble que le prêtre portant béret est le Père Fougereux, curé de Villamblain de 1948 à 1963