Pour ceux qui se passionnent pour l'histoire de ce village,
voici quelques textes qui fournissent d'intéressants éléments
sur les siècles passés…
Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans* (814-1300)
• 990
Hughes Capet (987-996) confirme à l'église de Sainte-Croix ses possessions de toutes espèces. Parmi celles-ci :« […] la propriété que Charles [Charlemagne] a donnée à Theodrade [Théodrade, file de Charlemagne ] et que Theodrade a transmise à l'église. Ces choses sont les suivantes : au dedans et au dehors des murs de la cité d'Orléans [Aurelianis], dix aires [aire : terrain non bâti] et, dans le pays lui-même : à Chevreuse, cent soixante-dix arpents, et à Villamblain et à Mézières [Cléry] tout ce qui lui appartenait […]. »
* C'est dans la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans qu'est célébré, en 848, le sacre de Charles le Chauve, roi de la Francie occidentale après la conclusion du traité de Verdun (porte grand intérêt à Orléans). Nous savons, par un diplôme de Charles le Chauve, qu'antérieurement au règne de Charlemagne, l'église d'Orléans avait été dépouillée de son trésor et de la plus grande partie des chartes constituant ses titres de propriété. Un autre diplôme souscrit par le roi Carloman II (879-884, fils de Louis II le Bègue ; à la mort de son père, il se partagea le royaume avec son frère, Louis III) nous apprend que, sous le pontificat de l'évêque Gautier (868-891), les Normands livrèrent aux flammes la cathédrale d'Orléans et ses dépendances ; chartes et livres de l'église périrent en nombre considérable dans cet incendie. [Les Normands portèrent des coups terribles aux royaumes francs à partir de 879, date de la recrudescence des invasions vikings.] La procédure de l'époque exigeait, pour le remplacement des titres détruits, la délivrance d'un diplôme royal confirmant la propriété des biens que ces actes concernaient. L'usage s'imposa, de donner à ces confirmations un caractère général, d'y énumérer tous les biens et droits que l'Eglise possédait légitimement et de demander le renouvellement des titres perdus, soit lors d'un changement de règne, soit en d'autres circonstances, solennelles ou urgentes ; ces ordonnances, d'une portée générale, avaient avaient nom de « Pancartes ». En l'absence des titres originaux, ces confirmations sont d'autant plus précieuses. Toutefois, elles donnent rarement la désignation des titres primitifs ont elles renouvellent les dispositions.
Fastrade de Franconie épouse Charlemagne en 783 à Worms, suite au décès d'Hildegarde de Vintzgau. De ce mariage naissent deux filles : Théodrade, abbesse d’Argenteuil, et Hiltrude.
Cartulaire de Notre-Dame de Josaphat*, Chartres
• Vers 1143
Don, par Eudes de Montigny, d'une dîme** de l'église de Villaenblen à l'abbaye Notre-Dame de Josaphat.
• 1154
Don, par Eudes de Montigny, de la dîme de l'église de Vilenblen.
• 1195
Vente, par Thibaud le Blanc, avec l'approbation de Gouhier de Lanneray (Gontherius de Lanere), de la dîme de Liconce et du terrage*** de Villemblein (Villemblen) pour 50 livres angevines.
• Septembre 1215
L'évêque de Chartres, Raignauld de Mouçon, confirme les biens, privilèges et immunités de l'abbaye de Josaphat. Entre autres : « in archidiaconatu Dunensi, ecclesiam de Villaemblen, cum decimis et decima de Liconceio, […] capellam de Limoron […]. »
* Fondée en 1117, Notre-Dame de Josaphat fut la dernière des abbayes chartraines.
** Au VIe siècle, le paiement de la dîme devint une obligation religieuse sanctionnée par l'excommunication. Deux capitulaires de Charlemagne (779, 794) en firent une obligation civile.
Au Moyen Age et sous l'Ancien Régime, elle consista en une fraction variable — en principe, la dixième partie — des produits de la terre et de l'élevage. Versée à l'Eglise, elle était destinée à assurer la subsistance des ministres du culte, l'entretien des bâtiments du culte et l'assistance des pauvres.
*** Le terrage était le droit pour le seigneur de prélever du blé ou des légumes sur les produits des tenures rurales. La tenure était une terre concédée à quelqu'un (vassal ou tenancier non noble) par un seigneur, qui entretenait la propriété pour n'accorder au concessionnaire que la jouissance, en principe précaire ; elle fut généralement héréditaire et plus ou moins assimilable à une propriété.
Cartulaire consultable en ligne :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4784x.r=cartulaire%20Josaphat?rk=21459;2
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k47857.r=cartulaire%20Josaphat?rk=42918;4
Cartulaire de Notre-Dame de Voisins de l'ordre de Citeaux
• Juin 1220
Mention de la paroisse de Villamblain. Originaire de Normandie, la famille Doynel vint se se fixer dans l'Orléanais. Elle y joua un rôle seigneurial important. Seigneur féodal de la dîme de Villamblain, Guillaume Doinel, appelé ailleurs Doineaus, écuyer, eut un fils qui habita Meung, rue des Raleaux, dans une maison qu'après 1267 on vit passer dans la famille Beauniers. Sa mère se nommait Hodéarde et avait épousé en deuxièmes noces Archembaut du Gué. Ce fait d'une double seigneurie indique la valeur de la position de la maison normande des Doynel, Doinel, Doineau en Beauce et dans les environs d'Orléans.
Charte de Saint-Avit-lez-Chateaudun*
• 1224
Gohier de Lanneray et son épouse Légarde, abandonnent au profit de l'abbaye Saint-Avit-lez-Chateaudun un setier de blé de rente sur leur métairie de Villa-Amblenii.**
• Mai 1226
Mention de « decimas », entre autres, à Villamblain.
* Auj. Saint-Denis-les-Ponts (Eure-et-Loir). Abbaye sise près de Châteaudun, appartenant au diocèse de Chartres et relevant de l'ordre de saint Benoît. Saint Avit était un moine qui vécut au VIe siècle, au monastère de Saint-Mesmin.
** On troue ce même fait dans Maison-Dieu, Châteaudun, mais Villa-in-blado.
Cartulaire de Notre-Dame de l'Eau*
• 1257
Approbation, par Jean de Chatillon, comte de Blois et sire d'Avesnes, de la donation à l'abbaye, de la métairie de Villergallon, consistant en une maison manable et 8 muids de terre, sise dans la paroisse de Villamblain en Dunois.
Gravure de l'abbaye Notre-Dame de l'Eau, 1696,
attribuée à Louis Boudan (sans certitude).
* Ancienne abbaye cistercienne de femmes située sur le territoire de l'actuelle commune de Ver-lès-Chartres, en Eure-et-Loir.
Cartulaire de B. M. Magalene
Couvent de la Madeleine, à Châteaudun*
• Décembre 1227
En 1227, Gohier de Lanneray donne à l'abbaye de Saint-Avit un setier de blé sur la métairie de Villamblain, in medietaria de Villa-in-Blado, don qui est confirmé en 1250 par Jean du Pont.
• Décembre 1260
Testament de Marie de Baillou, femme de feu Guillaume Bordin, donnant à l'abbaye tout ce qu'elle possède à Liconcy et à Villamblain, à la charge de faire son anniversaire et de payer 30 livres à ses exécuteurs testamentaires.
• Janvier 1265
Les religieux font une transaction avec Thibaut de Baillou, par laquelle les terres de Liconcy et de Villamblain restent à l'abbaye, moyennant une somme de 35 livres payée au dit Thibaut.
* La fondation de ce couvent, dédié à sainte Madeleine (beatæ Magalenæ), fut longtemps attribuée à Charlemagne, qui l'aurait fait élever sur une crypte consacrée à saint Jacques (ou saint Aventin ?), où les premiers chrétiens offraient les saints sacrifices. Il semble, toutefois, que sa création remonte au début du XIe siècle et revienne à l'un des anciens seigneurs de Châteaudun. L'abbaye fut détruite à la Révolution. Seule l'église subsiste.
Quelques dates
• 1220
« Parmi les religieuses qui prirent le voile à cette époque, et qui appartenaient à de nobles familles, nous citerons : Iphanie de Jouy, religieuse à Voisins en 1220. Elle était niéce de Philippe de Jouy, évêque d'Orléans ; et son père, André de Jouy, avait donné pour elle la grosse dîme de l'Epine de l'autel dans la paroisse de Villamblain. » (Mémoires de la Société d'agriculture, sciences, belles-lettres et arts d'Orléans, t.22, 1881).
• Août 1235
Don par Geoffroy de Villamblain d'un setier de blé de rente sur sa terre d'Isy.
• Avril 1239
Don à l'Aumône par Guillaume Caillart de tout ce qu'il possédait dans la dîme de La Ville-l'Evêque et de 16 deniers de cens à Villamblain.
• Octobre 1246
Vente par Jean Lebeuf à Raoul Vetule d'une maison à Villamblain.
• Décembre 1247
Abandon à la Maison-Dieu par Etienne Caillard de la moitié d'une dîme à La Villévêque et de la moitié de 8 deniers de cens à Villamblain.
Coll. A. P.-R.
• 1250
Guillaume Doinel (Doynel, Doineaux) est toujours seigneur de Villamblain.
• 1252-1254
Une charte de l'official de l'archidiacre de Dunois, de janvier 1252, signale la vente d'une ouche de terre située à Villamblain, dans la censive de la veuve de Garnier de Langey, jadis chevalier : « ... quamdam ouchiam terre apud Villam in Blado... in censiva reliete Guarnerii de Langeio, quondam militis, sitam*. » De plus, une autre charte du même officiai, datée du mois de mai 1254, porte reconnaissance de la vente d'une autre ouche de terre au même lieu et dans la même censive : « ... quamdam oschiam terre... sitam apud Villam in Blado,... in censiva relicte defuncti Guarneri de Langeio, quondam militis**. »
Source : Bulletin Trimestriel de la Société Dunoise, Archéologie, Histoire, Sciences et Arts, n° 216 et 217, juillet et octobre 1930 TOME XV .
* Arch. de la Maison-Dieu, CCLXIV, 183.
** Ibid., CCLXXII, 191.
• Janvier 1253
Vente par Pierre Marresche à Robert Vetule, chanoine de Saint-André de Châteaudun, d'une ouche de terre à Villamblain, moyennant 100 sous dunois.
• Mai 1254
Vente par Pierre Rigou à Robert Vetule d'une ouche de terre à Villamblain, moyennant 56 souss.
• Novembre 1256
Don par Etienne Milet à Mathieu Vetule d'un setier de terre à Villamblain. Le même mois, confirmation de ce don par Thibaut de Massuères.
• Novembre 1259
Abandon à l'Aumône par Robert de Villamblain, moyennant 40 sous de rente, de tout le droit qu'il avait sur 14 setiers de terre à Villamblain.
• Mars 1265
Obligation par Thibaut de Massuères de tous les cens qu'il possède à Villamblain.
• Juillet 1273
Vente à la Maison-Dieu par Guérin Caillard, moyennant 60 sous, de tout le cens qu'il avait à Villamblain.
• 12 octobre 1395
Acquisition*, faite de messire Guillaume II de Craon (vers 1342/1345 - 1410), Chambellan du roi Charles VI, chevalier, vicomte de Châteaudun, seigneur de Marcillac, de Sainte-Maure, de Marnes, de Montcontour, de Montsoreau et de Jarnac, par monseigneur Louis**, fils du roi de France, duc d'Orléans, comte de Valois et de Beaumont, déjà devenu comte de Blois, de la vicomté de Châteaudun, de ses appartenances et de ses dépendances. Parmi celles-ci : « le quart de la metoyerie de Saint Pere Avy », « certaines terres à Villemblay » et « certaines terres et maison seans a Saint Clou ».
Pourquoi cette vente ? Peut-être pour que le vicomte puisse pourvoir aux frais de sa participation à l'expédition de Hongrie — le vicomte périt très probablement à la bataille de Nicopolis (1396).
Jusqu'à cette époque, le comté de Dunois et le vicomté de Châteaudun, séparés l'un ce l'autre, n'ont jamais été aliénés et se sont toujours transmis par héritage. Pour la première fois, et presque en même temps, les deux fiefs font l'objet d'une cession volontaire. Pour la première fois, ils vont être réunis sans les mêmes mains.
Bataille de Nicopolis. Le sultan Ottoman Bayazid Ier inflige une écrasante défaite aux croisés mandatés par le Roi de Hongrie, Sigismond. Les barons français Jean sans Peur et Philippe d'Artois avaient constitué une armée de 10 000 chevaliers pour rejoindre l'armée de Sigismond à Bude (auj. Budapest). La rencontre avec les troupes du sultan à Nicopolis (au nord de la Bulgarie, sur le Danube) est d'une extrême violence. Les chrétiens doivent s'incliner et Jean sans Peur est fait prisonnier. Les Turcs s'emparent de la Bulgarie.
Louis Ier d'Orléans
* La lettre d'acquisition est reproduite dans un Bulletin de la Société Dunoise, 1890, tome VI, p. 412-415.
** Second fils du roi Charles V, Louis Ier d'Orléans (1372-1407) réunit entre ses mains le comté de Dunois et le vicomté de Châteaudun. En octobre 1391, alors duc de Touraine, il fait l'achat des comtés de Blois et de Dunois, du château de Châteaudun, des châtellenies de Marchenoir, La Ferté-Villeneuil, Fréteval, Romorantin et Château-Renault. Guy de Châtillon gardera, sa vie durant, le titre de comte et l'usufruit de tous ces biens. « Cette acquisition fut précieuse pour la Couronne plus encore que pour le duc de Touraine ; c'était rapprocher l'époque où le comté, placé au cœur de la France […] se confondrait avec le domaine royal. », explique E. Jerry (Vie politique de Louis de France, duc d'Orléans, 1889). La prise de possession de Blois et des châtellenies débuta le 6 juin 1392.
Dans le comté de Dunois, la vicomté de Châteaudun formait une sorte d'enclave de juridiction. Louis l'acquit, le 12 octobre 1395, pour 7 400 livres tournois. Cette acquisition allait être complétée par la vente que Gérard de Malmont fit au duc, le 3 novembre 1395, de Onzerain, Péronville, Bonneval et « Frementel », pour 900 livres tournois.
• 6 octobre 1397
Minutes de Jean Duchastel, notaire* à Châteaudun : procès-verbal d'une assemblée des habitants de Villamblain. Quatorze habitants « eulx disans la plus saine partie des habitants de la paroisse de Villamblain, baillent une maison couverte de chaume, assise à Villamblain, avec quatre mines de terres qui y appartiennent, appartenant à l'église dudict Villamblain, jusques à 59 ans, pour le pris de 22 solz 6 deniers de rente. »
* Les minutes des notaires du comté de Dunois nous sont connues, notamment, par l'inventaire qu'en fit Lucien Merlet en 1886 — Registres et minutes des notaires du comté de Dunois (1369 à1676). Inventaire sommaire. Les premiers notaires évoqués datent du IVe siècle, et, parmi eux, figure Jean Duchâtel. Avant cette époque, la fonction de notaire se confond avec celle de greffier du juge.
• 1411
Les habitants de Villamblain refusent de payer au collecteurs de la paroisse l'aide récemment octroyée au duc d'Orléans, car ils se prétendent sujets de l'abbé de Saint-Mesmin et exempts du duc; bien quils soient enclavés en la terre de ce dernier.
• 24 juillet 1448
Isabeau de Montbourchey, abbesse de Saint-Avit-lez-Châteaudun, obtient sentence contre l'abbesse et les religieuses de Notre-Dame de l'Eau et fait saisir la terre de Villegalon (Villergallon?), paroisse de Villamblain, à raison d'une rente de 18 setiers de grain, dont cette terre est chargée envers l'abbaye.
Source : Bulletin de la Société dunoise : archéologie, histoire, sciences et arts, 1er janvier 1897.
• 1542-1543
Registre des notaires du comté de Dunois : bail par le curé de Saint-Valérien des dîmes appartenant à laite église sur des terres et vignes en la paroisse de Villamblain.
• 1570
Récit de ce qui s'est passé de remarquable à Châteaudun dans la fin du XVIe siècle, recueilly par M. Garcia, prêtre, curé de Saint-Médard de lad. ville (Foll. 141 Ve) : « Le prieur de St-Valérien de Chaûdun a Villamblain doit faire l'office de St-Germain, évêque 'Auerre, patron du même lieu et en son absence Mre François Lauriot, fermier du même prieure, disoit les premières vêpres, la messe et 2es vêpres. »
• 1599
Cartulaire de Notre-Dame de l'Eau : la métairie de Villiersgallon est vendue pour subvenir aux nécessités urgentes de la maison et partiulièrement pour rebâtir l'église qui a été brûlée et le dortoir penant les troubles. Vente faite pour 4 200 livres à un nommé Faudieu.
• 1606
François de Beauharnais est seigneur de Villamblain.
Orléans depuis la rive sud, au début du XVIIe siècle, coll. part.
• 1740
Une table des paroisses qui suivent la coutume d'Orléans et dépendent en entier ou en partie du baillage comporte Villamblain.
• 1759
Inhumation, en l'église du collège de la compagnie de Jésus, de Marie-Anne Thoynard, veuve de M. de Villamblain, écuyer et seigneur de Villamblain.
• 1768
Le duc de Chevreuse est seigneur de Villamblain.
• 1772-1774
Louis Claude Fuet, avocat au Parlement, est seigneur de Villamblain.
• 1786
« On demande pour la paroisse de Villamblain en Beauce, un Maître d'École, marié ou non, sachant bien lire, écrire, l'arithmétique & le plain-chant, étant de bonnes vie & mœurs, & muni de bons certificats. M. Devilliers, curé de ladite paroisse, à qui il faudra s'adresser, se propose, pour avoir un homme tel qu'il le desire, d'ajouter quelques petits avantages à ceux ordinaires de la place, qui d'ailleurs est bonne. » (Journal de l'Orléanois, ou Annonces, affiches et avis divers, vendredi 18 août 1786 : rubrique « Demandes particulières ».)
• 1789
A l'occasion d'une inhumation seigneuriale, dans la chapelle de la Sainte-Vierge de l'église de Villamblain, le curé de Saint-Cloud constate la découverte d'un souterrain très étendu fait de main d'homme sous l'église. Il y voit, avec raison, un refuge ménagé aux habitants dans les guerres civiles.
• 1790
« On fait aussi savoir que le Lundi 17 décembre 1790, 9 heures du matin, à la requête de M. le Procureur-général-syndic du Département du Loiret, il sera, pardevant MM. les Administrateurs du District de Baugenci, procédé à l'adjudication définitive des Domaines nationaux suivans ; savoir […] 3° les deux métairies d'Ollainville, affermées pour 9 ans, par moitié, à François Pilate & à Louis Lepage, jouissance commencée à la Toussaint 1787, moyennant 2400 liv. en argent, un muid de blé-méteil & autres menus suffrages ; ces deux métairies, ci-devant attachées à l'abbaye de l'Aumône, & situées paroisse de Villamblain ; sur l'enchère de 45,497 l. 16 f. 8 d. 4° la métairie de l'Autel-lès-Épines, ci-devant attachée à l'abbaye de Fontevrault, & située paroisse de Villamblain, affermée pour 9 ans, qui ont commencé le premier Novembre 1786, à Louis Cormier, moyennant 180 liv, sur l'enchère de 25,168 l. » (Journal Général du Département du Loiret, 16 décembre 1790, n°265.)
• 1791
Adjudication à Charles François Tassin, grand maître des Eaux et Forêts, demeurant à Orléans, de neuf muids de terre, commune de Villamblain, provenant du Chapitre de la chapelle de Dunois, pour 12 500 francs, payables en 12 ans.
• 1809
Le Journal de Paris, 21 février 1809
•1866
« Le maire de la commune de Villamblain s’est pourvu devant le conseil d’État contre un arrêté, en date du 24 janvier 1866, par lequel le conseil de préfecture du département du Loiret a accordé au sieur Pellé décharge de la contribution des prestations en nature, à laquelle il avait été imposé, pour l’année 1865, sur le rôle de la commune de Villamblain ;
Le requérant a représenté que ledit conseil de préfecture, statuant précédemment sur une première réclamation du sieur Pellé, relative à ladite contribution, lui avait accordé, par un arrêté en date du 12 juillet 1865, une réduction de 13 fr. 50 c. ; que, par cet arrêté définitif et contradictoire, il avait épuisé sa juridiction, et qu’en accordant ensuite au sieur Pellé, par l’arrêté attaqué, décharge entière de cette même contribution, il avait excédé ses pouvoirs;
Le conseil d’État a statué ainsi qu’il suit :
Vu la délibération, en date du 14 février 1866, par laquelle le conseil municipal de la commune de Villamblain autorise le maire de ladite commune à se pourvoir devant le conseil d'État contre l’arrêté du conseil de préfecture du département du Loiret, en date du 24 janvier 1866 ;
Vu, etc. ;
Considérant que l’arrêté, en date du 24 janvier 1866, qui accorde au sieur Pellé décharge de la contribution des prestations à laquelle il avait été imposé, pour l’année 1865, sur le rôle de la commune de Villamblain, a été rendu par le conseil de préfecture postérieurement à un arrêté précédent, en date du 12 juillet 1863, par lequel ledit conseil avait déjà accordé au requérant une réduction de cette contribution ; que l’arrêté précité, du 12 juillet 1863. était définitif et contradictoire, et qu’ainsi il ne pouvait être réformé ou annulé, soit pour vice de forme, soit pour mal jugé au fond, que par nous en notre conseil d’État, sur le recours de la partie intéressée ; que, dès lors, en procédant à la révision de cet arrêté sur une nouvelle réclamation du sieur Pellé et en accordant à ce dernier, par l’arrêté attaqué, décharge entière de sa contribution, le conseil de préfecture a excédé ses pouvoirs ;
Art. 1er. L’arrêté du conseil de préfecture du département du Loiret, en date du 24 janvier 1866, est annulé pour excès de pouvoirs.
Approuvé le 30 janvier 1867. » (Bulletin des contributions directes et du cadastre, Paris, 1er anvier 1867.)
• 1870
• 1893
Journal du Loiret, 16 novembre 1893
• 1er février 1902
Enterrement de Mme Thibault, née Huet, à 71 ans, épouse du célèbre agriculteur (et maire). « elle fut, pendant un demi-siècle, la providence du pays ; bonne, charitable, bienveillante et accessible à tous ; combien de misères et de peines n'a-t-elle pas conjurées par ses secours et son amabilité ! » (Journal du Loiret, 3 février 1902.)
• 1903
Denys Cochin, baron, député de la Seine, propriétaire des Hôtels, de Limoron et d'Ollainville.
• 1904
Journal du Loiret, 7 octobre 1904
• 1922
Création de la Caisse Rurale de Villamblain
Journal du Loiret, 11 mai 1922
• avril 1924
Suivant acte reçu par maître Boudin, le 24 mars 1924, Homère-Gabriel Cheneau, maréchal-ferrant, et Mme Suzanne- Georgette Allezy, son épouse, demeurant à Villamblain, cèdent à Marius-Victor Corbery, maréchal ferrant, demeurant à Saint-Martin-d'Abbat, le fonds de commerce de maréchalerie, par eux exploité à Villamblain.
• 1928
Journal du Loiret, 9 août 1928 : Mlle Debrée, stagiaire, nommée chargée d'école à Villamblain (garçons).
• 1934
Journal du Loiret, 21 juillet 1934 : nominations d'instituteurs : adjoint à Fleury-Bourg (g), M. Crosnier, chargé d'école à Villamblain (g), et adjoint à Fleury-Bourg (g), Mme. Crosnier, chargé d'école à Villamblain (f).
•1937
Journal du Loiret, 2 décembre 1937 : construction d'un groupe scolaire
• 1938
Journal du Loiret, 13 novembre 1938 : M. Dufaix, cafetier à Villamblain, a trouvé dans son établissement une certaine somme qu'il s'est empressé de déclarer à la mairie. Il la tient à la disposition de la personne qui l'a perdue
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